- imperdable
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imperdableadj. et n. m.d1./d adj. Qu'on ne peut perdre. Procès imperdable.d2./d n. m. (Suisse) épingle double, épingle de nourrice.⇒IMPERDABLE, adj.A. — Vieilli. Dont la possession ne peut être remise en question. Mais, après tout, mon droit de grâce est imperdable (HUGO, Marion Del., 1831, p. 291).B. — Que l'on ne peut perdre, que l'on est sûr de gagner. Une partie, une bataille imperdable (Ac. 1935). Votre cause, lui disait-il, est imperdable de tout point; il n'y en eut jamais de pareille, et je défie M. Régley de faire un jury qui vous condamne (COURIER, Pamphlets pol., Procès, 1821, p. 92). On m'a répondu (...) qu'elle n'avait pas peur du procès, parce qu'elle le savait imperdable (VERLAINE, Corresp., t. 1, 1873, p. 96).— En partic. Dont on ne peut pas se défaire. La femme avec un accent du midi à jamais imperdable (GONCOURT, Journal, 1892, p. 292).Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1. a) 1721 jeu imperdable (Trév.); b) 1740 procès imperdable (Ac.); 2. 1831 « dont la possession ne peut être remise en question » (HUGO, loc. cit.). Dér. de perdre; préf. im- (in-1); suff. -able. Fréq. abs. littér. : 11.
imperdable [ɛ̃pɛʀdabl] adj.❖1 Se dit d'un procès, d'une partie, d'un match qu'on ne pense pas pouvoir perdre. || Partie, bataille imperdable, gagnée d'avance.2 (1831, Hugo). Vx. Dont la possession ne peut être contestée.3 Qui ne peut pas être perdu.0 Dieu, toujours intérieur à l'homme, et réfractaire, lui la vraie conscience, à la fausse, défense à l'étincelle de s'éteindre, ordre au rayon de se souvenir du soleil, injonction à l'âme de reconnaître le véritable absolu quand il se confronte avec l'absolu fictif, l'humanité imperdable, le cœur humain inamissible, ce phénomène splendide, le plus beau peut-être de nos prodiges intérieurs.Hugo, les Misérables, Jean Valjean, V, p. 179.❖CONTR. Perdable.
Encyclopédie Universelle. 2012.